Page:Nodier - Inès de Las Sierras, 1837.djvu/149

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Boutraix livra l’autre à ceux de Sergy, dont l’émotion était à son comble, et je comprenais trop bien son ivresse pour la condamner.

Un nouveau silence s’établit alors, plus long, plus absolu, plus triste que le premier. Abandonnés, chacun de notre côté, à nos préoccupations particulières, Boutraix à une terreur irréfléchie qui était devenue incapable de raisonner, Sergy aux jouissances intérieures d’un amour naissant, dont l’objet réalisait les rêves favoris de sa folle imagination, moi-même à la méditation de ces hauts mystères sur lesquels je craignais de m’être formé, par