Page:Nodier - Smarra ou les démons de la nuit, 1822.djvu/136

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qu’à excuser quelque infidélité, ou à couvrir d’un prétexte bizarre une rupture préparée d’avance… Je ne te parlerai plus. »

Où est Théïs, où est Myrthé, où sont les harpes de Thessalie ? Lisidis, Lisidis, si je ne me suis pas trompé en entendant ta voix, ta douce voix, tu dois être là, près de moi… toi seule peux me délivrer des prestiges et des vengeances de Méroé… Délivre-moi de Théïs, de Myrthé, de Thélaïre elle-même…

« C’est toi, cruel, qui porte trop loin la vengeance, et qui veux me punir d’avoir dansé hier trop longtemps avec un autre que toi au bal