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Iska ! qu’elle étoit belle ! Iska, parée d’une tunique de laine rouge des fabriques de Krain[1], toute brodée de fils d’or et fermée d’une double agraffe de vermeille[2], car on ne lui a pas permis de revêtir les tristes ornemens de la douleur ;
Sur sa robe tombent, en longs anneaux, ses cheveux noirs comme la plume de l’oiseau du présage qui entretient des malheurs à venir les échos de Nona ; un collier de verres de toutes couleurs brille sur ses épaules éblouissantes ;