Page:Nodier - Smarra ou les démons de la nuit, 1822.djvu/168

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toire, enfans des Spalatins ! la fille de la tribu est délivrée de nos tyrans ! elle est morte, et voilà le hanzar qui l’a tuée ! » Ensuite les forces lui manquèrent et il tomba.

Informé de la perte d’Iska, Pervan rugit sur la montagne comme une louve qui trouve à son réveil tous ses petits, sans en excepter un[1], frappés de l’épieu du chasseur ; il pousse le cri de guerre.

Les portes de Zetim roulent sur les gonds gémissans. Les ponts-levis reten-

  1. La Fontaine a dit :
    S’il m’en restoit un seul, j’adoucirois ma plainte.