Page:Nodier - Smarra ou les démons de la nuit, 1822.djvu/179

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désobéi pour la première fois à l’ancien des tribus du Kotar, mais c’étoit dans la vaine espérance de sauver ses jours. Puissent descendre sur vous, avec son pardon, les regards du Dieu sauveur !

« Seulement, déposez-moi un instant, là !… vers la pointe de ce roc avancé qui domine la plaine profonde et commande à la vaste mer, afin que mon expérience vous dirige vers le refuge de l’exilé. » Et ils firent comme il avoit prescrit.

Ensuite il continue d’une voix douce, mais pleine d’autorité, et il leur dit en regardant au loin : « Je vois d’ici que