Page:Nodier - Smarra ou les démons de la nuit, 1822.djvu/189

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j’ai représenté le premier quatrain de la complainte de la noble épouse : 1o avec nos caractères d’après Fortis qui convient qu’il n’a pas pu se dispenser de s’éloigner peu de la prononciation, et qui s’en est beaucoup plus éloigné qu’il ne le dit ou qu’il ne le croit ; 2o en lettres glagolitiques ou géronimiennes des livres de liturgie ; 3o en cyrilliaque ancien ; 4o en cursive cyrilliaque moderne, comme elle est encore usitée par les Morlaques, et qui se rapproche beaucoup de la cursive usuelle des Russes. On auroit pu joindre à cet inutile specimen, le servien majuscule des Caloyers, et la cursive bosniaque, remarquable en ce point qu’elle a un faux air de l’arabe, mais j’ai pensé que ce n’étoit déjà que trop d’hiéroglyphes pour un