Page:Nodier - Smarra ou les démons de la nuit, 1822.djvu/215

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Quand le soleil descend dans ses magnifiques palais de l’Occident, il te laisse derrière lui pour l’enchantement des nuits d’été. Il te laisse comme un atôme de sa splendeur immense, et il te confie à la protection de la verdure et à l’amour des fleurs.

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Auprès de ton éclat celui de l’or pâlit, celui des perles s’éteint ; à peine peut-on lui comparer ce feu vainqueur des ténèbres qui s’allume, pétille et jaillit, dans la nuit profonde, du sein de l’escarboucle orientale.