Page:Nodier - Smarra ou les démons de la nuit, 1822.djvu/8

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

enchanteur qui a fini trop tôt, que j’ai pensé que cet ouvrage auroit au moins pour le grand nombre le mérite de rappeler des sensations connues qui, comme le dit l’auteur, n’ont encore été décrites en aucune langue, et dont il est même rare qu’on se rende compte à soi-même en se réveillant. L’artifice le plus difficile du poëte est d’avoir enfermé le récit d’une anecdote assez soutenue, qui a son exposition, son nœud, sa péripétie et son dénouement, dans une succession de songes bizarres dont la transition n’est souvent déterminée que par un mot. En ce point même cependant, il n’a fait que