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Page:Nodier - Thérèse Aubert, 1896.djvu/201

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ami ! mais il n’y a que lui qui puisse nous redonner l’un à l’autre comme nous étions. Il paraît qu’ici c’était fini, et qu’il nous gardait, comme tu disais hier, pour la vie de l’avenir. J’ai fait là-dessus un rêve étrange cette nuit.

Elle remarqua que j’écoutais : elle rit.

— Tu n’as pas beaucoup de confiance aux rêves, n’est-ce pas ?

Je pressai encore ses doigts qui étaient croisés dans les miens.



— Imagine-toi, reprit-elle, que je me suis retrouvée telle que j’étais quand tu m’as vue pour la première fois. J’étais conviée à un beau festin avec Henriette (je ne lui avais