Page:Nodier - Thérèse Aubert, 1896.djvu/221

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de forces suffisantes pour entretenir ma douleur dans toute sa puissance.

Un instant après, des éclairs effleuraient mes paupières, j’entendais un bruit comme celui du tonnerre, et je voyais Thérèse qui s’envolait sur des ailes enflammées ; mais elle se détournait de moi, et je me réveillais en l’appelant : c’est ainsi que je passai cette nuit.

Quand le soleil fut levé, je m’assis sur le roc, et je regardai Sancy.

Un peu plus d’une heure après j’aperçus quelque mouvement, et je crus distinguer trois ou quatre hommes qui sortaient de la ferme et qui emportaient quelque chose.