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grec un moine qui s’appelait le père Schneider, et pour maître de musique un virtuose qui s’appelait M. Edelman. L’un et l’autre avaient embrassé avec violence le parti de la révolution ; je m’informai d’eux cependant, parce que je les avais vus s’honorer de l’amitié de mon père, et que leur pitié, à eux, était ma dernière ressource. Le premier venait d’être lié aux poteaux de l’échafaud dans un mouvement populaire ; je passai sur la place d’Armes ; je le reconnus pâle, défiguré, sanglant. La clameur publique l’accusait des forfaits les plus odieux ; mais il avait été mon maître, il m’avait peut-être aimé ; j’aurais volé à lui, si je