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des voyageurs mal élevés.
— En vérité, dit Mondyon avec un ton de gaieté expansive qui ne l’abandonnait jamais, nous aurons peine à persuader au général que ce nouveau camarade ne soit pas une jeune fille déguisée.
— Je le détromperai de cette erreur, lui répondis-je, sur le premier champ de bataille où il y aura du sang à répandre pour le service du roi.
Forestier sourit et me serra vivement la main ; Mondyon, qui craignait de m’avoir mortifié, me sauta au cou.
Ces deux officiers venaient de se montrer avec le plus grand éclat dans les premières affaires de la Vendée. Leur