Page:Nodier - Thérèse Aubert, 1896.djvu/35

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chant inutilement à se rallier, et augmentant de leurs mouvements incertains, de leurs cris de terreur et de rage, de tous leurs efforts sans objet, l’horreur de notre situation ; enfin je parvins à en rassembler quelques-uns autour de moi, au bas d’une rue escarpée dont la hauteur était occupée par un poste de républicains qui se hâtaient de l’encombrer de tous les débris qui se présentaient sous leurs mains.

Je m’y jetai avec ardeur, en encourageant ma petite troupe du geste et de la voix ; l’ennemi s’ébranlait et paraissait disposé à nous laisser la place ; mais, en l’abandonnant, il poussa vers nous avec une violence augmentée par la