Page:Nodier - Thérèse Aubert, 1896.djvu/37

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Elles étaient accompagnées du cliquetis des baïonnettes qui se heurtaient dans la marche. C’étaient évidemment les républicains ; je pensai qu’ils parcouraient tous les quartiers pour surprendre ceux d’entre nous qui s’étaient cachés ou pour compter les morts.

Il n’y avait pas une maison qui ne fût fermée avec le plus grand soin ; mais parmi les objets qui avaient servi à barricader la rue, je remarquai une échelle, je la dressai contre une muraille ; j’arrivai au toit au moment où une décharge de fusils brisait le dernier échelon sous mes pieds ; je n’étais pas atteint, mais je n’étais pas sauvé.