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j’avais retourné sur moi une partie de sa couverture. Mon chapeau était resté sur les morts : j’avais passé dans ma ceinture le tronçon de mon épée ; mes cheveux qui étaient très longs, tombaient épars sur mes épaules. Les soldats entrèrent, s’approchèrent du lit, regardèrent dessous, parcoururent la chambre et revinrent à nous.
Je fermais les yeux, et je cachais sous le drap mon front noirci du feu et souillé de la poussière de la bataille.
— Voilà qui est bien, dit l’un d’eux, je connais celle-ci ; c’est Jeannette.
— La blonde est sa jeune sœur, reprit l’autre, le brigand n’est pas ici.