sayon, taillait un chapeau à prunes sucées ; sur la forme d’un casaquin, taillait une aumusse… tellement que le pauvre homme, par justice, fut condamné à payer les étoffes de tous ses chalands, et de présent en est à la besace.
— Punition, dit Homenaz, et vengeance divine !
— À Cahussac, dit Gymnaste, il y eut partie projetée, pour tirer à la butte, entre le seigneur d’Estissac et le vicomte de Lauzun. Peroton avait dépecé une demi Décrétale, et, des feuillets, avait taillé le blanc pour la butte. Je me donne, je me vends, je me jette à travers tous les diables, si jamais un seul arbalétrier du pays (où sont pourtant les plus habiles de toute la Guyenne) lira dedans. Rien du blanc sacrosaint ne fut maculé, dépucelé ni touché. Bien plus, Sansornin l’aîné, qui gardait les gages, nous jurait son grand serment qu’il avait vu appertement, visiblement le trait entrer dans la grolle (cible), au milieu du blanc, et sur le point d’y toucher et enfoncer, s’être écarté d’une toise.