ma réputation, et que je vais jusqu’à adopter des orphelins… pas des petits Chinois, par exemple… non, ceux-là, je les ai en horreur ! Il y a surtout par le monde une madame Patacha qui s’est acharnée à m’en fourrer un assortiment… Mais je me défends. (On frappe.) Entrez ! Joseph, ouvre donc ! Il n’est jamais là ! (il ouvre.)
Scène II
Madame veuve Patacha ! Ah ! je pensais à vous.
Vous pensiez à moi ! mais voilà qui est vraiment charmant. (à part.) S’il pouvait dire vrai, mon Dieu !
Mais on pense toujours à une jolie femme… même le dimanche !
Vous dites cela… Comment, vous, si aimable, si galant, n’avez-vous jamais songé à vous marier… à fixer votre cour ?
Oh ! ça, c’est plus grave, parce que pour se marier, ma bonne madame Patacha, c’est comme pour faire un civet.
Je ne comprends pas…
Il faut un lièvre pour le civet, il faut une femme pour se marier !
Mais il n’en manque pas !