Page:Normand - À tire-d’aile, 1878.djvu/101

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Enfin, un jour, dans ma cervelle,
Naquit — hélas ! pour mon malheur ! —
Une tentation nouvelle
Que je maudis du fond du cœur.

Garçon, je voulus prendre femme.
L’affaire se fit promptement :
J’étais alors tout feu, tout flamme,
Je brûlais comme un vrai sarment.

Ma fiancée était aimable,
Mon beau-père semblait parfait,
Ma belle-mère… supportable :
Je serais heureux tout à fait.

Mais le lendemain de la noce,
Par un brusque revirement,
Ma femme me parut atroce,
Mon beau-père un être assommant,