Page:Normand - À tire-d’aile, 1878.djvu/70

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Je pense, en entendant ces tristes harmonies,
Aux âmes, sœurs en Dieu, par des liens secrets,
Par d’invisibles nœuds dès leur naissance unies,

Et qui ne se trouvent jamais.


Mêmes sont leurs désirs et même est leur tendresse ;
Les cordes des deux cœurs vibrent au même vent :
Mais ces soupirs jumeaux, voulant s’unir sans cesse,

S’éloignent éternellement.