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XVI
LES DEUX PRIÈRES.
À MA MÈRE
I
Dans le chœur sombre et nu de l’église de pierre,
Derrière les rideaux épais et loin des yeux,
Pendant des jours entiers elle reste en prière
Le corps seul ici-bas et l’âme dans les cieux.
Sur la stalle gothique aux têtes grimaçantes,
Comme pour mieux penser, son front s’est appuyé ;
Le long de ses genoux dorment ses mains pendantes
Plus froides que la dalle où repose son pied.