Geraume et ses fils. Le rapprochement vers par vers a été fait par M. Bormans (p. 54).
Frag. B, divisé en deux parties[1] :
a — comprend 145 vers néerlandais et correspond aux v. 8994-9087 du texte français, soit 94 vers. Il y est traité : 1° de la bataille entre Gwineot (Guinehot), messager de Makaire (Makaris), et le Lombard Hellewijn (Hervieu), messager du roi de France (v. 1-31) ; 2° de la bataille entre les Français et les Bourguignons sous les murs de Lausanne et de la blessure qu’Élie fait à Makaire (v. 32-107) ; 3° de la captivité d’Aiol et de Mirabel dans la prison de Lausanne, où naissent les deux fils d’Aiol (v. 108-145).
b — comprend 73 vers néerlandais et correspond aux v. 9174-9231 du texte français, soit 58 vers. Il y est traité : 1° de l’intercession de plusieurs dames auprès de Makaire en faveur de Mirabel (v. 146-170) ; 2° du rapt des enfants d’Aiol par Makaire, qui les jette dans le Rhône (v. 171-180) ; 3° du sauvetage de ces enfants par Tieri qui les emporte chez lui et les montre à sa femme (v. 181-218).
À ce dernier fragment, M. Bormans ajoute quelques bouts de phrases coupées, quelques mots déchiffrés sur des lambeaux de parchemin qui ne permettent pas de reconstituer un sens[2] ; parmi ces bribes de phrases, nous en remarquons deux où il est question du roi Grasien et
- ↑ Ce fragment est donné par M. Bormans, p. 93 ss.
- ↑ Nous sommes informés que M. Bormans a depuis peu découvert de nouveaux fragments d’Aiol, ayant rapport cette fois à la première partie du poëme, au passage d’Aiol à Orléans, au milieu des quolibets de la populace. Ces fragments, au nombre de 30 environ, n’ont pas encore été publiés.