son d’où sortait de la fumée (p. 264), ils se dirigent de ce côté. Un pieux ermite les reçoit (p. 265). Le comte lui demande de baptiser l’enfant : comme il est né dans ces montagnes escarpées, il aura nom Montesinos. — Quinze ans se passent. Éducation de Montesinos[1]. Le 24 juin, jour de la Saint-Jean, le comte monte avec son fils et l’ermite sur une haute montagne (p. 266) d’où l’on aperçoit Paris. À cette vue le comte prend la main de son fils, et, pleurant, lui tient ce discours (p. 267)..... (voy. la romance suivante).
b. — La deuxième des romances, qui dit Cata Francia Montesinos porte le no 176 du Recueil de MM. Wolf et Hofmann et fait suite à la première dont nous venons de donner l’analyse.
Analyse. « Voilà la France, voilà Paris, » dit Grimaltos à son fils Montesinos ; « voici la maison de Tomillas,
- ↑ Voici les vers se rapportant à l’éducation du héros :
Pasando y viviendo dias,
Todos vida santa hacen ;
Bien pasaron quince años,
Que el conde de alli no parte.
Mucho trabajó el buen conde
En haberle de enseñar
A su hijo Montesinos
Todo el arte militar,
La vida de caballero
Cómo lo habia de usar,
Cómo ha de jugar las armas,
Y qué honra ha de ganar,
Cómo vengará el enojo
Que al padre fuéron á dar.
Muéstrale en leer y escribir
Lo que le puede enseñar
Muéstrale jugar á tablas,
Y cebar un gavilan.....
(Prim. y flor, II, 266 ; cf. le texte fr. v. 257 ss.)