Page:Normand - La Muse qui trotte, 1894.djvu/101

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Plus muet qu’un frère trappiste,
Le cou tendu, les doigts raidis,
Comme j’attachais sur la piste
Mes yeux par la joie agrandis !

Que tout me semblait admirable !…
Les deux pitres enfarinés
Avec les coups de pied au… râble,
Et la tache de rouge au nez ;

Les chiens savants dressant leurs queues,
Et groupés au premier signal ;
Les singes en casaques bleues
Qu’entraîne un galop infernal ;

Les bayadères court vêtues
Le sourire aux lèvres figé,
Prenant des poses de statues
Pendant le repos obligé ;