Page:Normand - La Muse qui trotte, 1894.djvu/157

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Un de ces trop rares moments
Où, libre et léger, l’esprit plane…
Reçois-en nos remercîments,

Ô doux platane !


Nous retrouverons à coup sûr
En suivant le cours des années,
Un ciel aussi calme, aussi pur,
D’aussi radieuses journées.
Tout se renouvelle ici-bas…
Pour refleurir le cœur se fane :
Qu’importe !… On ne t’oubliera pas

Ô cher platane !