Page:Normand - La Muse qui trotte, 1894.djvu/178

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Pour alléger le temps qui dure
Fumant beaucoup, rêvant un peu,
On laisse aller à l’aventure
Blanche fumée et rêve bleu ;

On est tranquille, heureux en somme,
N’ayant presque rien dans l’esprit…
Et l’on se console de l’homme
Quand la nature vous sourit.

Puis, parfois, le hasard propice
Vous offre un petit « flirt d’été » ;
On s’occupe à cet exercice
De l’un et de l’autre côté ;

Sans en arriver… aux extrêmes,
On trompe ainsi l’ennui des jours ;
Ils sont, au fond, toujours les mêmes,
Mais ils vous paraissent plus courts…