Page:Normand - La Muse qui trotte, 1894.djvu/184

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D’un mouvement monotone

Elle donne

Le verre d’eau mesuré.

Aux pieds de la rude fille

Tourne et brille

Papillotant au soleil,
La foule des baigneurs hâves

Et peu braves,

Les yeux tout gros de sommeil.

À cette heure matinale

On n’étale

Aucun costume galant ;
La plus fringante mondaine

Montre à peine

Son nez sous le voile blanc ;

Le vieux beau, qui croit encore

Qu’on l’adore,