Page:Normand - La Muse qui trotte, 1894.djvu/195

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Renouveler le théâtre
Et jeter Racine aux chiens.
Bah !… Petit bonhomme dure
En dépit des mécontents…
Regardons la flamme pure
Et laissons couler le temps !

En musique, on apprécie
Ce que l’on ne comprend pas,
Et de vagues bruits de scie
Pour certains sont pleins d’appas.
Bah !… toute musique enfante
Des sommeils… réconfortants…
Écoutons le feu qui chante
Et laissons couler le temps !

Du bout de leur plume fine
Des romanciers fort instruits
Creusent l’âme féminine
Ainsi que l’on creuse un puits.