Page:Normand - La Muse qui trotte, 1894.djvu/30

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Pauvres, pauvres femmelettes,

Si seulettes,

Comme vous vous ennuyez !

L’heure passe, lente, lente,

Dans l’attente

Du retour du sexe laid
Qui, saturé de fumée

Parfumée,

S’obscurcit le cervelet.



Enfin, voici qu’ils reviennent !…

Ils se tiennent

Debout, dans le salon clair,
Traînant une odeur profane

De Havane

Dont bientôt s’imprègne l’air.