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LE SALUT AUX BLESSÉS




À mon petit-fils.


1915.



Depuis que cette guerre sombre,
Surgissant à l’horizon noir,
Jette des victimes sans nombre
Sur l’autel sanglant du devoir,

Ô cher petit-fils, douce tête,
Aux cheveux fins, aux yeux si vifs,
Tu subis aussi la tempête
Qui souffle sur nos fronts pensifs.