Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
LA NUIT TOMBE…
1914.
Dans la salle des grands blessés, à l’hôpital,
— Triste asile où la vie est le constant : « Peut-être », —
L’ardent soleil, du haut de l’étroite fenêtre,
Tombe, quand vient midi, comme un glaive brutal.
L’heure coule, très lente ; et, presque horizontal,
Le rayon jusqu’au bout de la pièce pénètre,
Monte au plafond, pâlit, tremble, va disparaître,
De l’astre qui s’éteint suivant le cours fatal.