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Page:Normand - Le Laurier sanglant, 1916.djvu/230

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Demain, après-demain sans doute, le soleil
Effacera, d’un coup de son pinceau vermeil,
Le dernier souvenir de l’orage en furie…

Ah ! puisse-t-il de même, astre victorieux,
Balayer à jamais ton ciel, ô ma Patrie,
Des nuages sanglants dont se voilent nos yeux !