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Page:Normand - Le Laurier sanglant, 1916.djvu/251

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LE BÉRET




À Maurice de Féraudy.


1915.


« Madame, je profit’ d’un permissionnaire
Pour envoyer à votre adresse, de mon mieux,
Ce p’tit paquet… Il est, à l’voir, bien ordinaire,
Mais il contient pour vous quéqu’chos’ de très précieux.

Ne l’ouvrez pas avant que d’avoir lu ma lettre…
Dame ! j’ai de la peine à vous l’écrire ; mais
Je sens qu’c’est mon devoir, et je n’veux pas remettre
Ce devoir à demain : j’en aurais trop d’regrets.