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Page:Normand - Le Laurier sanglant, 1916.djvu/262

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Puis un pied de nez… (il faut bien qu’on rie !)
Puis, sans se hâter, le jeune héros
Respecté par les balles en furie
Saute, et le voilà près des camaros,

Près du caporal blagueur qui tout blême
D’une émotion qu’il réprime en vain,
Lui dit : « Mon fiston, t’es très chic tout d’même !
» Et j’te d’mand’ pardon… Donne-moi la main ! »



Comme lui, donnons notre main, notre âme,
Et tout ce qu’elle a de noble et de doux
À ces fiers gamins que la France acclame
Et qui, sur le front, se battent pour nous !

Bourgeois, paysan, ouvrier, qu’importe !
Ce que fit hier le petit baron,