Page:Normand - Le Laurier sanglant, 1916.djvu/73

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Dans le soleil, dans la lumière,
Cœur contre cœur, bras contre bras !

Ô les vaillantes équipées
Du seigneur et de son coursier !
Et les chocs des lourdes épées
Qui retentissaient sur l’acier !

Ô les rencontres gigantesques
Dans les forêts et les ravins,
Lances contre sabres moresques,
Et Français contre Sarrasins !

Quand un canon, la poudre née,
Au troisième coup éclatait ;
Quand un fusil, dans la journée,
Partait vingt fois… oui, s’il partait ;

Que c’étaient choses encor belles,
Les grandes charges d’escadrons,