Page:Normand - Paravents et Tréteaux, 1882.djvu/117

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Nous aimons vos marches guerrières,
Vos valses au rhythme engageant
Et de vos czardas singulières
Le mouvement vif et changeant…

Enfin nous vous aimons, ô frères !
Parce qu’aux temps troublés et noirs,
Aux temps de nos dernières guerres
Et de nos profonds désespoirs,

Alors que vaincus et sans armes,
Captifs, souffrant le froid, la faim,
Gémissaient nos soldats en larmes,
Vous leur avez tendu la main !

Ce n’est point chose qui s’efface
Que le souvenir d’un bienfait…
Nos cœurs savent garder la trace
Du bien… et du mal qu’on leur fait !