Page:Normand - Paravents et Tréteaux, 1882.djvu/12

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


Au Casino, qui naguère
S’emplissait de gais flonflons,
À peine si quelqu’un erre
Dans le vide des salons ;

Sur la table de lecture
Le journal tant retenu
S’offre, — vulgaire pâture, —
Au premier passant venu ;

Les affiches pendent, tristes :
Le vrai « Chocolat Ibled »
S’accole aux grands noms d’artistes,
Mesdames X, Y, Z ;

Avec un regret sonore
Dans les galets entassés
Le flot glisse, et cherche encore
Les beaux corps qu’il a bercés ;