Page:Normand - Paravents et Tréteaux, 1882.djvu/16

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Ta brise aux senteurs salées
Dont le poumon se gonfla,
Tes grandes vagues perlées…
Nous quitterons tout cela

Pour ces plaisirs qu’on renomme,
Ces beaux plaisirs de l’hiver :
Le vieux whist qui vous assomme
En face d’un vieux partner ;

Le théâtre où l’on s’installe
Pour humer l’air éthéré
Par deux gros voisins de stalle
Plus qu’à moitié respiré ;

Les grands dîners d’étiquette
Avec des gens inconnus,
Où la gastrite vous guette
Sous les roses des menus ;