Page:Normand - Paravents et Tréteaux, 1882.djvu/192

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la bibliothèque La Vallière, n’avait été imprimée qu’à vingt-quatre exemplaires en deux éditions : la première, édition Montaran, 1829, à vingt exemplaires ; la seconde, édition Peyre de la Grave, à quatre exemplaires seulement, plus une copie autographiée dans la bibliothèque de M. le baron Taylor.

« La Cornette méritait cependant d’être mieux connue ; c’est, de toutes les farces du moyen âge, celle qui, après Pathelin, se rapproche le plus de la comédie. Un jeune poète, qui est en même temps un érudit, M. Jacques Normand, ancien élève de l’École des Chartes, s’était chargé d’en rajeunir le style, non pour le corriger, mais uniquement pour le rendre plus intelligible au public. Il a exécuté ce rentoilage littéraire d’une main discrète et habile. L’excellent Saint-Germain, mademoiselle Bianca, de la Comédie-Française, et mademoiselle Lamare, du Vaudeville, ont interprété avec beaucoup de finesse et de verve ce curieux spécimen des productions dramatiques qui réjouissaient la cour et la ville sous le règne de François Ier. »

Auguste Vitu (Figaro, 12 mars 1877).


Si, parmi les différents articles consacrés à la Cornette, je me permets de reproduire celui-ci, vraiment trop élogieux pour moi, c’est que j’y trouve un double hommage rendu, par une plume autorisée, à un éminent