Page:Normand - Paravents et Tréteaux, 1882.djvu/209

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LA FEMME.

Ah ! mon ami ! votre bonté,
Votre raison, votre tendresse,
Vos soins constants, votre sagesse,
Votre très précieux bon sens,
M’ont mis au cœur ce que je sens :
Plaisirs et pensée amoureuse,
Dont je me tiens la plus heureuse
Femme que jamais ait prise homme
Depuis Paris jusques à Rome !
Pour mon bonheur tout est prévu :
Mon ami, bien vous avez su
Mener la chose du ménage,
Et Dieu, notre Père le sage,
Vous en récompense très fort.

LE MARI.

Oui, car il me donne d’abord
Un trésor, à l’abri du blâme.