de vos recueils de maximes, La Mort du Juste, la Fierté du Renoncement, la Source du Bien sont des petits chefs-d’œuvre de pénétration profonde, d’observation aiguë, de philosophie amère ou résignée. Et tout cela est imprégné à chaque page d’une bonté pénétrante et sereine.
Pour ces raisons — et simplement aussi parce que ça me fait plaisir de vous faire peut-être plaisir, — je vous demande la permission de vous dédier ce volume, premier et malhabile essai dans un genre où vous excellez. N’allez pas me remercier surtout ! Au fond, voyez-vous, j’agis par diplomatie. Je compte que les personnes assez téméraires pour acheter mon livre auront, en trouvant ici votre nom, le prompt désir d’en acheter un des vôtres. Après vous avoir lu, elles m’en voudront un peu moins d’avoir commencé par me lire moi-même.
Septembre 1911.