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souhaiteraient que ce fût celui de mourir vite.

Plus on avance dans la vie, plus la meule quotidienne est lourde à tourner et plus sont faibles les bras qui la tournent. De cette disproportion, que chaque heure accentue, résulte l’inéluctable et toujours plus pénible tourment de la vieillesse.

Pour tous et à tout moment, il y a du malheur dans l’air.

Une mort chrétienne et douce doit inspirer l’envie et non l’effroi.