Page:Normand - Soleils d’Hiver, 1897.djvu/122

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Un homme est là, debout. Sur ce tableau féerique
Il attache un regard vague et comme hébété ;
Autour du tapis vert il a longtemps lutté :
La Fortune marâtre a fait sa poche vide.
Et très pâle, sentant le vent du suicide
Affoler sa pensée et lui brûler le front,
Il contemple, au lointain, le soleil rouge et rond,
Et vers ce louis d’or dont les clartés descendent,
Comme pour le saisir, ses mains sèches se tendent…