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Page:Normand - Soleils d’Hiver, 1897.djvu/34

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Ding ! ding ! ding ! La cloche sonne…

Plus d’adieux !

Plus de larmes qu’on soupçonne

Dans les yeux !

Une dernière accolade

Pour changer…

Et qu’on ne soit pas malade

En Alger !


Ding ! ding ! ding ! La cloche sonne…

Tout est prêt.

Quels bons baisers l’on se donne !

Quel regret !

Comme on voudrait — tant on s’aime ! —

Prolonger

L’instant du départ suprême

Pour Alger !


Ding ! ding ! ding ! La cloche sonne…

N, i, ni !

« Adieu, cher ! Adieu, mignonne ! »

C’est fini !

Vite, chacun dégringole,

Et, léger,

Le vapeur s’ébranle et vole

Vers Alger.