Page:Normand - Soleils d’Hiver, 1897.djvu/75

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

S’accentuant en gris, en noir toujours plus sombre,
S’étendent lentement comme des crêpes d’ombre ;
Les verts eucalyptus, les rigides cyprès
S’agitent brusquement sous un souffle plus frais…

Fermons notre landau, prenons nos shalls de laine,
Et tandis que la nuit enveloppe la plaine,
Regagnons sans tarder le logis bien fermé
Où, sous la lampe claire, attend un livre aimé.