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Électromètre apériodique.

EN COLLABORATION AVEC M. J. CURIE.
(Journal Lumière électrique, t. XXII, 1886, p. 57 et 145.)

Les quadrants de cet électromètre sont en acier aimanté. Les courants d’induction prennent naissance dans l’aiguille mobile et déterminent l’amortissement.

Électromètre à bilame de quartz.

EN COLLABORATION AVEC M. J. CURIE.
(Comptes rendus de l’Académie des Sciences, t. CVI, 1888, p. 1287. — Journal de Physique, 2e série, t. VIII, 1889, p. 149.)

Cet appareil n’a pas donné de bons résultats pratiques ; au bout de quelques mois, les lames de quartz, très minces, se clivent spontanément lorsque le baume de Canada qui sert à les coller se dessèche.

Électromètre astatique pouvant servir comme wattmètre.

EN COLLABORATION AVEC M. R. BLONDLOT.
(Comptes rendus de l’Académie des Sciences, t. CII, 1888, p. 811.
Journal de Physique, t. VIII, p. 80.)

Cet instrument est une modification de l’électromètre à quadrants de lord Kelvin. L’équipage mobile est seulement formé d’un système de quatre secteurs métalliques analogues aux secteurs fixes. L’appareil étant plus symétrique, la formule qui donne les déviations est plus simple et plus rigoureuse. La déviation est proportionnelle au produit de deux différences de potentiel.

Électroscope pour l’étude des corps radioactifs.

(Bulletin de la Société de Physique, janvier 1900.)