Aller au contenu

Page:Notices sur les rues de Nantes 1906.djvu/316

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 299 —

bin. C’était pourtant un bien vieux nom, qui méritait d’être maintenu, puisque on le trouve désigné dans des baux du droit de pêche dans l’Etang d’Erdre des XVIe et XVIIe siècles.




Rue Latour-d’Auvergne
Quatrième arrondissement. Paroisse de la Madeleine.
Du quai Hoche au quai du Canal.

Henri-Théophile-Malo Corel de Kerbauffret de la Tour d’Auvergne, surnommé le premier Grenadier de France, est né à Carhaix (Finistère) le 25 décembre 1743 et fut tué au combat de Oberhausen, en Bavière, le 27 juin 1800.

Les pourparlers pour l’ouverture de la rue sur les terrains concédés par le propriétaire remontent à l’année 1841, la rue ne fut classée voie publique que le 12 octobre 1861. Citons pour mémoire deux noms de rues, rue Saint-Hennelin, et celle dite du nouveau pont, qui sont mentionnées en 1867 comme devant aboutir à cette voie.




Rue de Touraine
Premier arrondissement. Paroisse de Saint-Similien.

Le nom fut donné, en 1905, à la voie nouvellement classée qui devait relier la rue d’Anjou à celle de Villebois-Mareuil.




Rue Tournefort
Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Pierre.
De la place Louis-XVI au bas du cours Saint-André.

La rue, que l’on dénomma aussi rue Laubépin ou Lebeaupin, reçut le 18 novembre 1791 celui de Joseph Pitton de Tournefort, l’illustre botaniste, né à Aix en Provence, l’an 1656, et mort le 28 décembre 1708.

Cette voie est désignée dans plusieurs actes, l’un de 1771, 28 juin, à propos d’un immeuble « joignant la manufacture de faïence », un autre du 23 septembre 1775 peu intéressant.