Aller au contenu

Page:Notices sur les rues de Nantes 1906.djvu/94

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 77 —
Impasse Copernic
Même arrondissement, et paroisse de Saint-Sicolas.

On y établit, en 1837, le Temple des Israélites, précédemment installé dans l’impasse Rosière.




Avenue Coquebert
Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Donatien.
De la rue du Haut-Moreau à la rue du Port-Guichard.

C’est le nom d’une vieille famille nantaise ; nous trouvons cités en 1723 un Coquebert, comme capitaine d’une compagnie ; un Benjamin Coquebert, raffineur, rue Gassendi ; un autre, payeur, figure sur un des tableaux de Sablet.




Rue des Cordeliers
Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Pierre.
De la rue du Refuge à la rue Saint-Jean.

Appelée, rue des Marchands, rue Saint-Gildas, petite rue du Refuge, et enfin, en 1901, rue des Cordeliers, pour rappeler le souvenir de l’ancienne église des Cordeliers, la rue conserva, jusqu’en 1855, une plaque de fer blanc portant la dénomination de la rue des Marchands, et, alors, cette plaque fut remplacée par une autre en faïence avec ces mots ; Petite rue du Refuge.

Les Cordeliers, installés à Nantes avant 1250, eurent leur couvent à la fin du XIIIe siècle près d’une chapelle dédiée à saint Michel, par la libéralité de la maison de Rieux, dont l’enfeu y fut installé, et où on remarquait les tombes d’un grand nombre de hauts personnages. Le Conseil de Bretagne, qui siégeait à Nantes pendant six mois avant la création du Parlement, s’y réunit en 1538, et les États de Bretagne y siégèrent aussi plusieurs fois. En 1760. ce fut la Chambre des Comptes qui s’y transporta jusqu’à sa reconstruction. En 1791, les religieux furent dispersés, leur église fut vendue en 1793, démolie partiellement, puis transformée en 1794 en