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fonderie de canon. L’acquéreur des bâtiments obtint l’autorisation d’y établir un marché aux Toiles.

Les bâtiments restants donnèrent l’hospitalité, en 1796, à l’institut des Amis réunis, abritèrent en 1811 l’œuvre du Refuge, puis furent abandonnés en octobre 1868 à la Congrégation des Dames de la Retraite de Vannes, à la charge de relever les parties les plus endommagées. Ce qui restait de la chapelle des Cordeliers disparut l’année suivante, et la nouvelle chapelle, commencée en 1870 fut bénie le 17 août 1871.

La rue avait été percée en 1835 dans la longueur de la plus petite des deux nefs de l’ancienne chapelle, c’est-à-dire celle du sud. Les deux chapelles, jadis accolées à cette nef, existent encore et font partie de la maison des Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul. La grande nef est devenue un jardin, dont on peut voir la muraille latérale au nord, et les piliers des arcades qui la faisaient communiquer avec la petite nef du sud. Cette église s’appuyait sur la muraille romaine, dont les restes sont visibles dans la cour intérieure du Couvent de la Retraite.




Cale Cordoue

Ou dénomme ainsi la partie du quai joignant la place Neptune à l’angle du pont de la Belle-Croix.




Rue du Capitaine-Corhumel
Premier arrondissement. Paroisse de Saint-Similien.
De la rue du Marchix à la place Édouard-Normand.

Elle s’est appelée rue Barrière-de-Couëron, rue Vertot, puis après avoir repris son premier nom, fut dénommée ainsi pour rappeler le souvenir de Édouard-Joseph Corhumel, capitaine au 1er régiment de Chasseurs d’Afrique, né à Nantes, le 27 janvier 1865, décédé à Majunga (Madagascar), le 28 octobre 1895.

On peut regretter le nom disparu, qui indiquait une barrière installée près la porte de Couëron, à l’emplacement de la place Édouard-Normand.