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Son nom peut être attribué à l’établissement industriel construit en 1844 par M. Le Romain pour distiller des alcools, et qui fut remplacé par la construction Suzer.




Rue Dobrée
Sixième arrondissement. Paroisse de Notre-Dame.
De la place Saint-Louis à la place La Moricière.

La rue fut commencée vers 1824 et reçut en 1837 son nom de Thomas-Dobrée, consul des États-Unis, spéculateur, praticien habile, devenu l’un des premiers négociants de notre Ville. Né à Nantes le 6 avril 1781, il y mourut le 15 novembre 1828. Par ce souvenir donné au fils, on honorait également la mémoire du père, lui aussi consul et considéré comme l’un des plus honorables citoyens de Nantes ; à sa mort, il lui en fut rendu un témoignage éclatant, et son convoi reçut toutes les marques de sympathie qui lui étaient dues, 23 septembre 1801.

Au no 12 existe une cour qui porte le même nom.




Rue des Docks
Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Donatien
Du boulevard Sébastopol à la rue d’Allonville, no 127,

La rue est privée, elle prend son nom de l’établissement dit des Docks-Nantais, établi en ce lieu en 1848.




Rue Dorgère
Quatrième arrondissement. Paroisse de la Madeleine.
Du quai des Quatre-Vents à la cale Toussaint.

L’ancienne rue Biesse-Désirée, prit en 1901, le nom du Père Dorgère, né à Nantes le 6 septembre 1855, dont la personnalité fut mise en relief lors des événements qui se passèrent au Dahomey, et qui mourut le 23 février 1900, à Sainte-Anne-d’Evenos (Var), en soignant une jeune bohémienne atteinte