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Pénétrez par les allées des immeubles 6, 10 ou 16 de la rue Petite-Biesse, et, après quelques nombreux détours, surtout si vous avez pris soin de vous munir de hautes bottes et d’éviter les enlisements, vous vous retrouverez sur le bord de l’eau, près le pont de Toussaint.

Cette surprise nous a été ménagée, quand nous étions à la recherche de cette ruelle, qui existe bien, et qui possède une plaque dénotant son nom, mais que les habitants eux-mêmes ne savaient pas se nommer ainsi.

C’est un voyage que nous recommandons aux intrépides qui recherchent de l’inconnu.




Avenue de l’Eperonnière
Deuxième arrondissement. Paroisse de Saint-Donatien.
De la rue de Paris à la rue des Chalâtres.

Il y avait, à Saint-Donatien, une chapelle de Saint-Jean, dite Saint-Jean de Lesperonnière, dont jouissait au XVe siècle la famille Chauvin de Léperonnière. Le château de Léperonnière est aujourd’hui la communauté des Dames du Sacré-Cœur ; ce château était en 1594 la propriété du Duc de Mercœur. Le 4 février 1794, l’Eperonnière fut le théâtre de tristes événements, dont on trouve le récit dans « la Justice révolutionnaire à Nantes, par M. Alfred Lallié ».



Chemin de l’Eperonnière
Mêmes arrondissement et paroisse.
De la rue de Coulmiers au Chemin de la Mitrie.

Les Dames du Sacré-Cœur abandonnent, en 1808, 526m87 de leur terrain pour l’élargissement de la rue.




Rue d’Erdre
Troisième arrondissement. Paroisse de Saint-Pierre.
Du quai Penthièvre au quai du Marais.

La rue fut un instant dénommée rue du Marais, et quitta ce